Batman/The Ridller les deux faces d'une meme piece appelée vengeance

The Batman est un film fascinant, par ses qualités mais aussi ses défauts, il a le mérite d'offrir un traitement inédit du personnage, un Batman, moins porté sur l'action plus sur l’enquête, très peu abordé dans les précédentes adaptations. Il avance à un rythme lent, privilégiant une ambiance crépusculaire. Batman n'est plus un héros mais une âme en peine, pleine de souffrance, qui cherche dans la nuit le moyen d'exorciser ses démons, la violence est plus un exécutoire, qu'u un moyen de tenter résorber une criminalité qui a envahit toute les strates de la société, comme la fange qui envahit petit à petit les rues de Gotham

Batman est à la limite l’asociabilité, rongé par un désir de vengeance, il ne vit que pour tabasser des criminels, son désir de vengeance le ronge de l’intérieur. Ironiquement, c'est cette vengeance qui va même en péril la ville de Gotham avec l émergence d'un ennemi The Riddler, frère d'arme involontaire de Batman, tant dans leurs parcours que leurs vision d'une Gotham en perdition, ils se ressemblent voir se complètent. Ils représentent les deux faces d'une même pièce, Batman devra choisir entre sa vengeance ou se remettre en question, avant que l’inéluctable n'arrive sur Gotham, et la plonge définitivement dans les ténèbres.

The Batman est une nouvelle fois, la réussite qui montre que le DCEU peut dépasser les films Marvels aussi bon soient ils, et offrir quelque chose qui peut surprendre les spectateurs, même sur un personnage aussi connu que le Batman.