Un mauvais cru des frères Coen.
Délire monomaniaque aux personnages extravagants, scénario sans queue ni tête, et... Steve Buscemi. C'est bien un film des frères Coen, aucun doute là-dessus.
Mais il y a quelque chose qui cloche.
Dix ans après sa sortie, je m'étais décidé à regarder The Big Lebowski, encouragé par les citations répétées de mon entourage concernant son Dude, son bowling et son tapis. En tant qu'amateur de la production habituelle de ses réalisateurs, je m'attendais à une pièce d'anthologie: cruelle déception!
On tient l'univers glauque de l'Amérique des exclus qui faisant le brio de Fargo, mais sans sarcasme; on retrouve la narration épileptique qui fait le sel de Burn After Reading, mais sans gags pour la supporter...
En fait, The Bigh Lebowski souffre d'un scénario bancal, d'acteurs approximatifs, de personnages insuffisants, bref, de tout ce qui fait une comédie ratée. Autant passer directement au suivant, O'Brother, bien plus jouissif, ou au précédent, Fargo, bien plus profond.