Bon, je suis à la bourre, comme d'hab. J'ai donc vu, pour la premiére fois, The Big Lebowski. Et j'ai aimé. Même beaucoup !
Jeff Lebowski est du genre cool. Limite hippie. Mais un jour, il est passé à tabac par un type venant récupérer l'argent qu'il aurait oublié de payer. Sauf qu'il s'agit d'une méprise. C'est un autre Lebowski, richissime, dont il est question. Ce même type à qui on va bientôt enlever la femme, et qui va faire appel à Jeff pour la retrouver...
Avec les codes du polar noir, le film se joue des clichés pour livrer un film plus proche du pastiche que de la copie. Cette fois, le détective, loin de ne pouvoir pas être pris à défaut, évolue dans l'intrigue avec une nonchalance qui en fait un personnage assez unique. D'ailleurs ce n'est pas pour rien que le film a acquis un tel statut. Et il le doit au Dude, mais aussi à ses acolytes et aux personnages secondaires haut en couleur.
De Jesus, qu'on ne voit que quelques secondes dans le film, à un Walter, interprété par l'excellent John Goodman, et du genre irritable et pas vraiment anti-violence, jusqu'à Donny, qui semble totalement détaché de tout, on a droit à un joli panel, qui offre des situations inattendue. Parfaitement rythmé, et se permettant à peu prés tout ce qu'il peut, il a peu de chance de laisser indifférent. Alors si vous ne l'avez pas encore vu, jetez vous dessus !