Comme il est bon de vivre parfois
Pour moi, ce film est simplement culte, et cela pour deux trois raisons.
Tout d'abord, le scénario est simple, à l'image des frères Cohen, coutumiers des scenarii tenant en quelques lignes ... Il s'agit de types qui pissent sur le tapis du mauvais propriétaire, rapport à une triste homonymie, qui va déclencher une réaction en chaine qui tiendra tout le film ...
Outre le scénario, les personnages qui jonchent l'histoire sont tous extraordinaires de singularité.
Dans le désordre :
- un vétéran de la guerre du Vietnam récemment converti au judaïsme qui se désespère d'un combat en Irak trop facile,
- Danny le paumé qui terminera sa course dans une boîte de chocolat en poudre,
- Karl Hungus, un producteur de films baveux embauchant Bonnie (bunny?) Lebowsky, une poupée qui suce n'importe qui pour 100$.
Pour démêler la pelote, un bon paumé incarné par Jeff Bridges, énorme paumé qui va résoudre l'énigme et mettre à mal un soi disant milliardaire catastrophé de sa femme et de ses finances.
Plus que tout, c'est l'ambiance paisible et nonchalante de Jeff Bridges qui amène à la nonchalante contemplation de ce film. Ce n'est pas du grand spectacle, de la délicieuse simplicité qui se révèle pourtant un peu tordue. C'est drôle, ça détend, c'est fun et encore moderne.
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