Je n'ai pas écrit cette critique un jour de Shabbat
The Big Lebowski, ou l'absurde le plus total signé Joel Coen. Ou comment un nolife complet, se faisant appeler le Duc ( The Dude en V.O), allant au supermarché en peignoir, T-shirt crade, et short et ne pensant qu'à faire des compétitions de bowling avec ses deux potes, se retrouve impliqué dans une affaire de quiproquo avec un milliardaire portant le même nom de famille lorsque deux brigands investissent son appartement. Mais voilà, en plus de leur méprise, ces deux mécréants, ils ont osé pisser sur son tapis ! Et ça , ça ne va pas du tout, et donc, notre "Duc", ayant pour état civil les noms de Jeffrey " Jeff" Lebowski va donc demander un dédommagement au milliardaire avec qui il a été confondu...
Je n'ai jamais vu un film commençant d'une telle façon. Il fallait oser, Joel Coen l'a fait. Mais cela serait trop simple, et l'intrigue devient plus complexe, une fois que Lebowski est chargé par le milliardaire du même patronyme de retrouver sa femme, qui a été kidnappée. ce n'est pas forcément très simple à comprendre, vu qu'on trouve dans le film des nihilistes allemands, une femme artiste complètement dingue, et même un Cowboy au bowling !
Le film est d'autant plus absurde que les dialogues,sont souvent à double sens, donnant souvent des situations très cocasses. Bref, de l'humour taillé comme un diamant, à la Coen, quoi...
Les acteurs y sont pour beaucoup là dedans, entre un Jeff Bridges qui tient son rôle à merveille, un John Goodman dans un de ses meilleurs rôles, maladroit et pétant souvent un plomb quitte à menacer quelqu'un avec une arme parce qu'il n'a pas joué correctement au bowling, on se paie vraiment des barres de rire.
La réalisation est vraiment bonne, et coup de chapeau aux séquences oniriques, vraiment bien faites. Et que dire la B.O., magnifique, avec des morceaux de choix.
Bref, The Big Lebowski, c'est du Big Coen.