Road to Nowhere!
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le 20 juin 2024
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Jeff Nichols, auteur de 3 premiers très bons films (The shotgun stories, Take shelter et Mud) revient enfin au bon Cinéma après une incursion raté dans la science fiction et un drame un peu trop conventionnel.
Tom Hardy joue un père au foyer qui, après avoir vu un film avec Brando sur un club de motard, va convaincre ses amis, avec qui il faisait des courses de motos pour le fun, de développer un club où la liberté sera le maître mot.
Le film se rapproche d'Easy rider uniquement dans cet esprit de liberté visé par le personnage d'Hardy où gravite celui d'Austin Butler, électron libre en proie à une violence interne qu'il laisse ressortir de façon sporadique.
Nichols construit son récit autour du personnage de Jodie Comer, la femme de Butler, prise entre sa fascination pour le beau gosse à la violence contenue et son aversion croissante pour le club de motards vampirisant ce dernier. On la voit du début à la fin raconter sa vie dans le club et celle des principaux personnages du club à la façon d'un Scorsese dans ses films de mafieux.
On suit l'évolution du club au fil des ans et des arrivées de nouveaux adhérents d'un club de mâles avides de liberté vers un véritable gang organisé façon Sons of Anarchy. Mais là mise en scène de Nichols a son style propre et ne s'intéresse qu'à l'évolution des personnages et rarement d'un sensationnalisme putassier malgré quelques saillies plus ou moins violentes.
La reconstitution superbe des années 60 et 70, le casting parfait et l'écriture fine de Nichols font de ce film un très bon moment de Cinéma.
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Créée
le 21 juin 2024
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