Après un cambriolage qui a failli mal tourné, un couple et leur jeune fils se retirent à la campagne pour s'installer à coté du manoir Heelshire. Le jeune garçon frappé de mutisme depuis peu se lie d’amitié avec une poupée en céramique qu'il appelle Brahms…
Attention, cette critique risque de vous spoiler.
The boy: la malédiction de Brahms est un film d'épouvante de 2020 de William Brent Bell.
Ce dernier était également le réalisateur du premier volet, The boy sorti en 2016.
The Boy, la malédiction de Brahms et ses poncifs
Je n'avais pas gardé un souvenir mémorable de The boy, en fait, je ne m'en souvenais plus du tout.
Pas échaudé par les retours généralement médiocres sur cette seconde partie, je suis allé la voir hier en fin d'après midi, l'horaire cadrait parfaitement avec ma sortie du boulot.
Dans ce deuxième volet, on retrouve notre poupée en céramique complètement inexpressive, parfaitement immobile mais toujours aussi toxique pour son entourage.
J'ai vu pas mal de mauvais films d'horreur mais je doit reconnaitre que rares sont ceux qui m'ont semblé aussi balisés, prévisibles et inoffensifs. Cette séquelle accumule les poncifs.
Le réalisateur de la malédiction de Brahms a très certainement voulu créer une ambiance angoissante (mais pas trop...) en s'inspirant de vieux films horrifiques des années 60. Malheureusement, le film est beaucoup trop statique, la réalisation n'est pas à la hauteur et les antagonismes se font jour 15 minutes avant le dénouement. En attendant ce "défoulement de violence" (Mwaahh!), j'ai beaucoup baillé devant le gentil petit couple composé de Katie Holmes et Owain Yeoman qui essaie de rendre le sourire et la parole à leur rejeton. Le jeune garçon va déterrer une poupée dans le jardin du manoir d'à coté qui va littéralement prendre possession de lui.
Si l'on mesure bien le concept, celui ci n'est malheureusement pas spectaculaire du tout ni même original.
Patatras! Le petit garçon va s'enticher de la poupée apparemment inoffensive qui transforme, les uns après les autres, ses petits propriétaires depuis plus d'un siècle en assassin.
J'ai trouvé Katie Holmes pas terrible et son partenaire pas mieux. Le film regorge de Jump scares "téléphonés", il faut l'avouer, pas effrayants du tout (il faut bien essayer de compenser...).
Brahms ne peut absolument pas rivaliser avec la poupée horrifique numéro 1 au Box office, Chucky (que ce soit l'original ou le Reboot).
Mangez des fruits
L'autre désagrément du film, c'est son potentiel public (et non le potentiel de son public...). Vous savez que certains multiplexes autorisent, voire encouragent, la vente de pop corn et de friandises dans les salles. Or, j'avais autour de moi un nid de jeunes ados -pré obèses ou pas- qui ont mis 1h27 (durée du film) à manger leur paquet de "pop corn" en avalant leur coca cola. Mastiquant la bouche ouverte et fouillant maladroitement et bruyamment le fond du paquet, ils peuvent se révéler pénibles pour des spectateurs qui ont toujours l'ouie fine face à un film où peu de choses se passent .
Merci de renforcer les messages en direction des jeunes en faveur de la consommation de fruits et légumes...
Après un premier volet pas inoubliable, The boy: La malédiction de Brahms m'a déçu.
Rendez moi Chucky!
Ma note: 3/10