Celles et ceux qui savent à quoi le titre réfère, vous avez droit à mon respect éternel.
Le soleil met du baume au cœur aux habitants de la ville de Madison dans le Wisconsin, ce 20 octobre 1969. Larry décide d’aller saluer Jane. Il aurait pu apporter les croissants d’ailleurs. Pas l’temps d’niaiser, il veut juste savoir si elle n’a pas dit le nom interdit à quelqu’un (Voldemort ?). Malheureusement, elle l’a dit à Rick et Rick l’a dit à Giselle. Alors Larry va zigouiller tout ce petit monde et se suicider.
De retour de nos jours, trois étudiants - deux gars, Elliot et John, une fille, Sasha - trois possibilités, s’apprêtent à emménager dans une grande et vieille bâtisse à vingt minutes de route de leur campus. Ils seront au calme pour « bosser ». Elliot déclare même qu’elle est « trop cool » cette maison. Vous savez déjà que quand un type dit ça, c’est qu’il va se passer des trucs pas très sympathiques pour les protagonistes de l’histoire.
Alors que tout ce petit monde s’installe tranquillement, des petits bruits étranges commencent à se faire entendre. Ce n’est que le début. Elliot découvre le nom de celui que l’on doit taire, de celui à qui il ne faut pas penser, le Bye Bye Man. Durant une séance de spiritisme avec une amie medium, Elliot dira le nom du démon à voix haute. Cela aura évidemment des conséquences. Bravo le veau !
Tout n’est pas à jeter dans ce film qui ne restera pas dans les annales. Le Bye Bye Man, qui a un faux air de Palpatine (si si c’est flagrant), est ce qu’il est. Sa bestiole est beaucoup plus convaincante. Il y a quelques scènes sanguinolentes mais pas tant que ça.
Le plus intéressant est de voir le démon agir petit à petit, comme une maladie qui se propage à l’intérieur des personnages, et qui agit sur leur comportement pour, au final, atteindre son but : les précipiter vers la mort.