Espoirs illusoires
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le 21 déc. 2017
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Ismail est un migrant iranien qui veut obtenir un permis de séjour. Le soir, il erre dans un bar chic en quête de femmes à qui il donnera de l'amour en échange de l'espoir de consolider sa situation administrative.
The charmer est un drame danois du réalisateur danois d'origine iranienne, Milad Alami.
Le film jette un éclairage original sur le statut de migrant, sujet d'actualité, dont le réalisateur dresse ici un portrait aux antipodes de ce que l'on connait.
Ismail a quitté sa famille en Iran pour migrer au Danemark. Il ne travaille pas. Il vit dans un foyer miteux et se pare le soir de ses plus beaux atours pour draguer dans un bar chic de Copenhague.
Pourtant, même s'il y rencontre un certain succès, il y a inadéquation entre le but poursuivi par Ismail et ses conquêtes. Il souhaite que ces rencontres lui donnent un statut, ses rencontres veulent de la "chair fraîche" sans lendemain. Or, ses chances d'obtenir un nouveau permis de séjour sont compromises.
Ismail va rencontrer incidemment une jeune iranienne intégrée prénommée Sara dont il tombe amoureux.
The charmer a le mérite de reposer sur un scénario intriguant qui a excité ma curiosité. Tel est pris qui croyait prendre, Ismail est un bon manipulateur mais il va tomber sur plus malin que lui.
Cependant, le film présente un écueil de taille avec l'insertion d'une dimension thriller inutile qui alourdit le propos.
Ismail est traqué par un sexagénaire, le veuf d'une ancienne maitresse du séducteur qui se suicide au début du film. Ce personnage est aussi pathétique qu'il n'est inutile. J'ajoute que la fin du film est parasitée par une dernière apparition de ce dernier dont la confrontation physique avec Ismail nuit à la clarté du dénouement.
En tous les cas et même si le film n'est pas parfait, The charmer montre que l'on peut réaliser un film original sur la problématique migratoire sans tomber dans le pathos systématique.
Ma note: 6/10
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Créée
le 19 oct. 2018
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