Il commençait pourtant plutôt bien, ce "The Club". Rythmé honnêtement malgré quelques lourdeurs de mise en scène et des personnages plutôt étoffés, plongés qui plus est dans un quotidien plutôt bien rendu... Hélas, ces petites fautes de goûts que l'on pardonnait sans trop de problème dans les trois premiers quarts d'heure, il nous est nettement plus difficile de le faire par la suite. Hormis un aspect "film de gangsters" très moyennement convaincant (n'est vraiment pas De Palma ou Scorsese qui veut), c'est cette idéologie des plus douteuses (pour ne pas dire plus) qui gêne vraiment. Justifiant la violence, Neil Thompson ajoute à cela un propos vaguement philosophique fort prétentieux qui rend en définitive son film encore plus méprisable. Cela est d'autant plus dommage que le film avait ainsi réussi à dégager une certaine personnalité plutôt bienvenue, qui plus est servi par d'excellents acteurs. Hélas, c'es pourtant bien le négatif que l'on retient au final... Dommage.