Je souffre, tu souffres, il souffre, nous souffrons
Voici l'histoire tragique de ceux qui ont réussi dans la vie et qui se trouvent brutalement dans une situation précaire. La faute à qui ? C'est la crise ma bonne dame, regardez ce pauvre personnage principal privé de golf, de voitures de sport et qui doit se serrer la ceinture en n'allant plus au restaurant tous les jours. On verserait presque une larme pour lui, lui qui n'a jamais connu la galère de la recherche d'emploi, et qui, malgré son salaire annuel conséquent vivait à crédit...Que va t il pouvoir faire de sa vie ?
La réponse est dans le film, il doit retrouver les valeurs fondamentales de l'homo americanus universalis, la famille, le goût de l'effort au travail, il doit bâtir de ses mains et de fait se construire lui même.
A ce personnage il ne reste plus que la fierté de tout refaire mais en mieux, et surtout comprendre que l'on peut retirer beaucoup de chose à un homme qui avait presque tout sans jamais lui ôter la possibilité de devenir meilleur et enfin de comprendre l'essentiel.
Adressé à ceux qui sont dans cette situation le film est moralisateur au dernier degré, pour tous les autres déjà dans la merde depuis longtemps, c'est un coup de coude pour leur signifier qu'ils ont tout pour réaliser le rêve américain. Il faut juste se bouger le cul...
Après tout, au lieu de remettre en cause l'origine du mal mondial actuel, il est temps de faire du made in USA avec en tête la certitude d'être une vraie communauté.