Wes Anderson est mon réalisateur préféré. Toutes ses œuvres sont des bijoux esthétiques qui, sublimées par des acteurs ou plutôt des personnages iconique, nous racontent des histoires dignes des plus beaux contes.
The French Dispatch apparaît comme une nouvelle œuvre a part : des mini récits racontés par des voix off que sont les journalistes d'un quotidien d'Angoulême, fictif, nommé Ennui sur Blasé ( RPZ le jeu de mot )
Or, dès les premières minutes, si la rétine explose d'effets de styles comme bien souvent chez Anderson, on comprend vite le problème du film : un trop plein d'idées qui collées bout à bout aboutissent a des récits brouillons. Le spectateur est délaissé avec un surplus d'information ( En VOSTFR c'est très dur de suivre le texte et les plans) qui pollue littéralement le rythme de l'histoire.
Ajoutez à cela un mélange de couleurs avec le noir et blanc mal utilisé ( sauf lors de certains passages ) et on aboutit a une belle frustration ou plutôt une incompréhension qu'on avait pas l'habitude dans les récits linéaires habituels là où les personnages ou les effets visuels ajoutés avec pincette permettaient d'apprécier d'autant plus la patte du réalisateur.
Le film reste bon, avec des fulgurances comme les passages avec Timothée Chalamet où l'on embrasse avec passion le mode de vie a la française qui est vraiment bien dépeint lors de cette adolescence révolutionnaire pleine d'ardeur.
Je reverrai The French Dispatch avec plaisir mais dans au moins 3 ans, le temps de souffler devant un film qui aurait peut être dû se contenter de moins d'artifices pour accoucher d'une œuvre plus palpable.