Pour son nouveau film, tourné à Angoulême, Anderson réuni un casting dantesque composé d’habitués du cinéaste (Wilson, Murray, Defoe, Mc Dormand, Norton...) et de beaucoup de nouveaux venus comme « Chalamet » mais aussi des français. Je ne citerai pas tout le casting mais voir Galliene interagir avec Mc Dormand ou encore Del Toro avec Léa Seydoux est très jouissif. J’ai d’ailleurs (enfin) apprécié une interprétation de l’actrice française qui s’est faite toute seule. (Désolé je ne peux pas m’en empêcher).
Tout ce qu’on apprécie de retrouver dans un film du metteur en scène est là . La composition des plans, leur symétrie, le souci du détail et la bande originale.
Oui mais il y a un hic. The French Dispatch c’est un (triple) récit qui, en dehors de toutes qualités se retrouve un peu étouffé par son trop plein d’interprètes, et de voix off. Les vraies scènes de dialogues sont rares et tout cela nous laisse un peu sur notre fin.
Il manque un petit quelque chose à ce journal pour qu’on ait envie d’acheter un hors série mais on ne manquera pas, en retombant dessus lors d’un nettoyage de printemps ou d’un déménagement, de refeuilleter cette édition toujours empreinte de l’amour sincère de son rédacteur en chef pour le 7ème art.