Dans une contrée fictive d'Europe centrale, le majordome d'un hôtel huppé se retrouve mêlé à une affaire de meurtre et d'héritage, et va devoir compter sur l'aide de son jeune assistant. Ce n'est pas tant l'intrigue qui importe ici, que la manière dont elle racontée.
En effet, Wes Anderson narre cette histoire avec beaucoup de poésie et d'humour décalé et fin, tout en gardant une certaine noirceur dans le fond du récit (l'annexion de pays par l'Allemagne ou l'URSS est évoquée de manière sous-jacente). Le réalisateur réunit par ailleurs un casting très impressionnant, puisque pratiquement chaque second rôle est interprété par une tête connue et charismatique.
Côté visuel, le rendu des années 30 à la manière d'un conte est très esthétique. On retrouve les couleurs criarde et les compositions symétriques chères au réalisateur. Tandis que la BO est assez jolie. Malgré quelques effets numériques très discutables dans le dernier acte (je comprends l'aspect conte fantaisiste, mais tout de même !).
Une jolie curiosité.