Bonjour, Wes Anderson

Voilà : The Grand Budapest Hotel est mon premier Wes Anderson. Alors un grand homme (enfin, l’un de mes éclaireurs, désolé je ne sais plus qui est cette fabuleuse personne [Edit : Il s'agit du fabuleux PFloyd, honte à moi de ne pas l'avoir reconnu dans ces sages paroles]) a dit un jour « Si tu ne connais pas Wes Anderson, c’est du 50/50. Soit tu adores, soit tu détestes ». Ben voilà, je plains le pauvre malheureux qui sera de l’autre coté de la balance pour compenser. Parce que j’ai adoré.

J’ai été attiré, en plus de l’aura qui à l’air de régner autour du bonhomme, par le casting assez énormissime. Et bien que certains ne soient la que pour le clin d’œil (Coucou Bill Murray !), ceux qui ont un vrai rôle sont vraiment très bons. Ralph Fiennes tient le rôle parfaitement et son jeune acolyte dont j’ai zappé le nom aussi, mais ce sont les « seconds rôles » qui m’ont pleinement convaincu. Que ce soit Adrian Brody, Jeff Goldblum, Willem Dafoe, Edward Norton ou Saiorse Ronan, ils sont tous exceptionnels.

Mais bon, ce qui frappe le plus, dans ce film, c’est l’ami Wes. Enfin, pas lui physiquement, son travail sur le film, quoi.
Alors que parfois certaine production hollywoodienne se noie dans le classique et le déjà-vu, que certains réalisateurs font des œuvres sans âme, certains savent encore nous donner de petites merveilles de style et d’inventivité. Et c’est ce que nous offre Wes Anderson.
Il a une façon de filmer qui me donnait furieusement l’impression de lire une bande dessinée. Avec le décor fixe, et ses personnages bougeant d’un bout à l’autre de la « case », j’étais en train de regardée une BD animée. Et j’ai vraiment adoré. Alors ça plus la scène de la luge (aux accents aussi de BD), il n’en fallait pas plus pour que je sois aux anges.

Une aventure menée tambour battant, avec une galerie de personnages exquis, souvent drôle, mais maniant l’émotion avec brio quand il le faut, et dans une ambiance très particulière et inimitable. Un vrai chef d’œuvre.

Pour une première, c’est une vraie réussite. Maintenant, au tour du reste de sa filmographie !