J'aime beaucoup l'univers un peu désuet de Wes Anderson, mais je dois bien avouer que jusque là, aucun de ses films ne m'avait vraiment conquise (je n'ai cependant pas encore vu Moonrise Kingdom à ce jour). En effet, si ceux-ci m'ont toujours permis de passer un bon moment, je leur ai en général trouvé quelques longueurs et il m'est arrivé de m'ennuyer un peu par moment. Mais ce n'est pas le cas de The Grand Budapest Hotel que j'ai regardé sans voir passer le temps. Cela reste cependant du Wes Anderson et pour les personnes insensibles à son univers, l'histoire peut paraître légère et de nombreuses situations ridicules, mais moi, j'ai beaucoup aimé.

Pour résumer, un écrivain relate un séjour au Grand Budapest Hôtel qu'il a fait dans sa jeunesse et au cours duquel il a rencontrer le propriétaire de l'hôtel qui lui a raconté sa propre histoire (il y a donc une histoire dans l'histoire dans l'histoire), à l'époque où il était un simple lobby boy. Nous remontons donc ainsi à l'année 1932, lorsque monsieur Gustave était le concierge de l'hôtel et cherchait à séduire une clientèle de vieilles veuves fortunées, blondes et "insecures". C'est ainsi que l'une d'elles en mourant lui lègue un tableau, signant ainsi le début des ennuis de monsieur Gustave, poursuivi par les machinations du fils de la vieille dame, bien décidé à ce que le tableau lui revienne.

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le 23 août 2014

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atomystik

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