Ca court. Ca jongle. Ca joue.
C'est vivant.
Ca c'est sûr.
The Grand Budapest Hotel c'est du vrai cinéma.
Ca fuse dans tous les coins, comme dans la tête de son créateur qui nous étale ici toute l'ampleur de son génie. Du vrai cinéma, pourtant ultra théâtral.
Jeux de caméras impressionnants, kilomètres de travellings et zooms périlleux au programme.
Compétition de gymnastique. Autant pour la caméra que pour les acteurs.
Jeu mécanique ultra règlé, saccadé et peu naturel, ajoutant une touche de barré au film. Il n'en était pas besoin. Le café est assez sucré comme cela.
Impressionant de voir un casting aussi grandiose se livrer à un exercice aussi absurde et détonant que ce film.
Mélange glacial d'une mise en scène à la fois figée, millimétrée, calculée, géométrique, symétrique et bordélique, assumée, colorée, bourdonnante, vibrante, foisonnante.
Mélange glacial de raffinement, de classe (acteurs et accents british à l’appui) et de burlesque, voire de trash.
Mélange glacial d'anglais, de français, d'allemand.
D'acteurs de tous horizons.
Patchwork cinématographique, ce film fourmille d'absurdité et de détails renversants qui plairont mais étoufferont vite.