Ca court. Ca jongle. Ca joue.
C'est vivant.
Ca c'est sûr.
The Grand Budapest Hotel c'est du vrai cinéma.
Ca fuse dans tous les coins, comme dans la tête de son créateur qui nous étale ici toute l'ampleur de son génie. Du vrai cinéma, pourtant ultra théâtral.
Jeux de caméras impressionnants, kilomètres de travellings et zooms périlleux au programme.
Compétition de gymnastique. Autant pour la caméra que pour les acteurs.
Jeu mécanique ultra règlé, saccadé et peu naturel, ajoutant une touche de barré au film. Il n'en était pas besoin. Le café est assez sucré comme cela.
Impressionant de voir un casting aussi grandiose se livrer à un exercice aussi absurde et détonant que ce film.


Mélange glacial d'une mise en scène à la fois figée, millimétrée, calculée, géométrique, symétrique et bordélique, assumée, colorée, bourdonnante, vibrante, foisonnante.
Mélange glacial de raffinement, de classe (acteurs et accents british à l’appui) et de burlesque, voire de trash.
Mélange glacial d'anglais, de français, d'allemand.
D'acteurs de tous horizons.
Patchwork cinématographique, ce film fourmille d'absurdité et de détails renversants qui plairont mais étoufferont vite.

Charles Dubois

Écrit par

Critique lue 232 fois

D'autres avis sur The Grand Budapest Hotel

The Grand Budapest Hotel
Sergent_Pepper
8

Le double fond de l’air est frais.

Lorsque Wes Anderson s’est essayé il y a quelques années à l’animation, cela semblait tout à fait légitime : avec un tel sens pictural, de la couleur et du réaménagement du réel, il ne pouvait que...

le 27 févr. 2014

232 j'aime

23

The Grand Budapest Hotel
Veather
9

Read My Mind #2 : The Grand Budapest Hotel

Ami lecteur, amie lectrice, bienvenue dans ce deuxième épisode de RMM (ouais, t'as vu, je le mets en initiales, comme si c'était évident, comme si c'était culte, alors qu'en vrai... Tout le monde...

le 8 sept. 2014

175 j'aime

51

The Grand Budapest Hotel
guyness
9

Anderson hotel

Comme tout réalisateur remarqué, Wes Anderson compte quatre catégories de spectateurs: les adorateurs transis, les ennemis irréductibles, les sympathisants bienveillants et, beaucoup plus nombreux,...

le 28 févr. 2014

157 j'aime

68

Du même critique

Au boulot !
Charles_Dubois
7

"On prend sur soi."

Il y a au départ la petite histoire qui donne son origine cocasse au film : la rencontre, tumultueuse pour le moins, de François Ruffin avec Sarah Saldmann, chroniqueuse sans grande finesse du...

le 2 oct. 2024

19 j'aime

Les Blues Brothers
Charles_Dubois
5

Critique de Les Blues Brothers par Charles Dubois

Film emblématique d'une génération, The Blues Brothers n'a pas réussi à me convaincre. En tous cas pas totalement. Certes je n'ai pas passé un mauvais moment, j'ai même ri franchement à certains...

le 29 déc. 2015

18 j'aime