J'allais voir ce film sans en attendre grand chose. L'affiche et le titre ne m'accrochaient absolument pas, mais il faut parfois faire des concessions quand on va à plusieurs au cinéma.
Grand bien m'en a pris ! Je me suis très vite laissée emporter par les tourbillons de couleurs et les danses effrénées s'enchaînant au même rythme que les sourires optimistes du protagoniste.
C'est enlevé, c'est coloré, c'est plein de bon sentiments comme on les aime, mais avec tout de même des petites touches de retour à la réalité de temps à autre, ce qui ne fait pas de mal.
Soyons honnête, les chansons ne sont pas extraordinaires : un peu toutes sur le même ton, aucune ne se démarquant réellement des autres. Ce sont les performances qui y sont associées qui leur confèrent un peu de magie et peuvent en faire des moments réellement émouvants.
L'histoire de Phileas Taylor Barnum, bien qu'un peu édulcorée (comme on pouvait s'y attendre), n'est pas inintéressante à suivre et nous offre une énième leçon de pugnacité à l'américaine (après tout, "A million dreams is all it's gonna take") sur fond d'éducation à la tolérance et à la différence ("I'm not scared to be seen, I make no apologies, this is me").
(Un discours qui, soit dit en passant, ne fut pas sans me rappeler les plus belles heures de Glee, mon petit plaisir coupable de la série-sphère).
Bref, un très bon moment avec un petit goût de reviens-y. Si Netflix a inventé le bouton béni du "Skip intro", ici on se verrait bien avec un "replay the song" duquel abuser de temps à autres !