Oui, je l'avoue, j'adore frissonner. Ce délicat instant devant le film où l'on sent l'angoisse monter petit à petit lorsque le héros se dirige tout droit dans la gueule du loup. Quand nous, humbles spectateurs savons qu'il court au mieux vers un sursaut ou au pire vers une fin inéluctable. Nous qui savons, nous sentons les frissons remonter le long de notre épine dorsale jusque dans notre nuque comme si quelqu'un venait souffler dans notre cou ... Désolée, je m'égare.
J'ai adoré The Grudge qui est pourtant me semble-t-il assez classique. Un horrible crime, une malédiction, une maison hantée, des fantômes semeurs de mort. Et pourtant, je me suis complètement laissée prendre jusqu'à la fin. J'ai adoré la façon dont les événements sont présentés dans le désordre afin d'embrouiller le spectateur ou plutôt pour l'emmener au paroxysme de la terreur. Tous les coups sont permis : les portes qui claquent, les bruits sinistres, les choses qui passent hors champ et même des trucs qui se tapissent sous (ou dans) les lits ou même les placards.
Du coup, je vais visionner le deuxième opus dans la foulée afin de prolonger un peu le frisson.