Ces dernières années, le cinéma nippon a révolutionné le cinéma d’épouvante. The Grudge, la réplique de Takashi Shimizu, version américanisée, ne faillit pas à ce phénomène. Il maîtrise sa réalisation de bout en bout avec efficacité et sobriété dans les effets. Sarah Michelle Gellar quant à elle prouve à nouveau, après Havard Story, qu’elle peut porter un tel projet sur ses épaules avec un jeu tout en nuance et en profondeur. Certes, le scénario reste très conventionnel, il s’agit encore d’une maison maudite où se passent des phénomènes étranges. Mais l’intérêt du film n’est pas là. Juste une ambiance, malsaine, éprouvante qui va crescendo jusqu’à la fin où vous finissez recroquevillé sur votre voisin ou sous votre siège. Après The Ring, vous aviez du mal à regarder une cassette sans sursauter au moindre coups de téléphone ? Et bien là, accrochez-vous !!! Dans les sous-sols, les couloirs du métro, où quand vous finirez tard le soir, le fantôme de Toshio ne sera peut-être pas loin…