Un scénario anémique compensé par des scènes toujours plus trash et d’innombrables répliques vulgair

Dans la prison d’État au Texas qui affiche le plus fort taux de violence des États-Unis, le directeur décide de prendre une décision radicale pour y remédier, en s’inspirant des films The Human Centipede, il va relier de la bouche à l’anus tous les détenus un par un et ainsi, rétablir l’ordre et l’autorité…

3ème et dernière opus de la trilogie initiée en 2009, où l’on retrouve pour notre plus grand plaisir (ou pas) Dieter Laser & Laurence R. Harvey. A la réalisation, c’est toujours le cinéaste néerlandais Tom Six qui une fois de plus, réalise ici un « film-méta » où l’on retrouve plusieurs protagonistes des films précédents mais tous y interprètent d’autres personnages (même le réalisateur y joue son propre rôle).

The Human Centipede III (2015) va encore plus loin dans l’outrancier et le politiquement incorrecte, les scènes de tortures, de meurtres, de sexes et de viols y sont légion, sans parles des répliques parfois abjectes et racistes. C’est à se demander si le réalisateur ne s’était pas donné pour objectif de dépasser sans cesse la ligne rouge, d’être encore plus vulgaire et dérangeant, comme en atteste cette scène de

ou un peu plus loin, lorsque ce même prisonnier vient se venger et décide de purement et simplement

Si les scènes trash et de viols sont nombreuses, on a aussi droit à quelques séquences assez WTF comme celle avec

sans parler des innombrables répliques misogynes, racistes ou gratuitement vulgaires. Elles sont légion et semblent compenser un scénario relativement anémique.

Au niveau du casting, en dehors d’y retrouver les deux têtes d’affiche des précédents opus, on retrouve aussi d’innombrables seconds rôles des autres volets, tel que le chinois et les deux flics du premier et le médecin pervers du deuxième. Parmi les nouvelles têtes, on aura l’agréable surprise d’y retrouver Robert LaSardo, Tommy 'Tiny' Lister Jr., ainsi qu’Eric Roberts (qui cachetonne lors de courtes apparitions).

Tom Six nous avait agréablement séduit avec le premier opus et avait su prouver qu’il était capable de faire aussi bien, si ce n’est, aussi mieux, avec le second. Ce qui ne sera absolument pas le cas ici où Dieter Laser cabotine plus qu’il n’aurait dû face à un Laurence R. Harvey sous exploité. C’est bêtement vulgaire et affligeant, le scénario est à la ramasse et la photo particulièrement crade, on peut se rassurer en se disant qu’il s’agit là du dernier opus.

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« Mes couilles de chef sont des bombes atomiques, 100 mégas tonnes chacune. »

« - Il est toujours un peu faible après cet incident, mais on lui donne de la morphine pour soulager la douleur.

- J’ai personnellement castré cet homme.

- Oui, nous sommes tous au courant.

- Et à partir de demain, on commence une putain de castration en masse, on se les fait tous. »

« Quand j’me tirerai d’ici, j’vais trouver des barbelés et je t’enculerai avec ! Et après, j’vais déterrer tes nazis de parents et je violerai leurs cadavres aussi. »

« Je vais tuer tous les garages à bites de cette putain de prison. »

« Noirs, négros d’esclaves, enculeurs de mamans, violeurs d’enfants de sales clodos de mexicains (…) circoncis immondes, juifs enculeurs de moutons, porcs de musulmans embarbés aux poils de bites, suceurs de fions de chrétiens blanchis à la chaux, petites bites de face de citron aux yeux en trous de bites. »

« Aujourd’hui c’est ton tour de te faire baiser ! Comme on l’a tous été, mais j’vais pas te faire le cul, tondu dégueulasse. J’vais faire mon propre trou et baiser tes reins directement. »

« Les femmes battues m’excitent terriblement. »

« Je vais te faire jouir même dans le coma. »

« Que Dieu bénisse l'Afrique. Que Dieu bénisse particulièrement l'excision. »

« Je suis tellement excité de voir un bouche-à-cul. »

Mes autres répliques

La franchise au complet :

│ The Human Centipede (2009) ★★★☆

│ The Human Centipede II (2011) ★★★☆

│ The Human Centipede III (2015) ★☆☆☆