La première loi, selon "The Killer", est de vous écouter vous-mêmes et de ne rien laisser vous faire obstacle. Un conseil avisé que toujours personne ne semble avoir eu la capacité d'appliquer.
Dans "The Killer"le protagoniste anonyme (Michael Fassbender) travaille en tant que tueur à gages. et le film débute sur sa tentative d'assassinat d'un politicien dans un appartement Parisien. Dans cette première scène, qui dure une dizaine de minutes, il commence par réciter les règles que chaque professionnel, ou ceux tentant de le devenir, doivent suivre. Dix interdits que j'ai essayé de retenir afin de les restituer ici (ou les appliquer afin de devenir un tueur moi aussi), mais j'en ai oublié la majorité. Une de ces règles que j'ai toujours en tête est la patience dans le travail. Encore un conseil pertinent, surtout lorsque vous regardez un film qui souligne ces situations mais semble manquer de message.
Sa mission est un échec (certaines lois ne semblent pas fonctionner), et il retourne en République dominicaine où il découvre le meurtre de sa petite amie (Sophie Charlotte). Ainsi, le film est une histoire de vengeance.
Notre héros toujours anonyme cherche les responsables de l'assassinat de sa dulcinée et met en pratique son expertise pour les éliminer.
Le film a très certainement ses mérites. Sous la direction de David Fincher, il capture les moments importants à travers des scènes suggestives et une narration continue. Cependant, le film ne révèle pas son propos. Qu'est-ce que le spectateur y voit? C'est un personnage qui n'inspire pas la sympathie sans pour autant nous inviter à le détester. C'est un expert fiable qui ne se démarque pas au fil des événements. Tant que le film se concentre sur lui, quelque chose attire notre attention, mais dès que l'on essaie de donner un sens au message que le film tente de transmettre, tout s'écroule.