Le site est de retour en ligne. Cependant, nous effectuons encore des tests et il est possible que le site soit instable durant les prochaines heures. 🙏

  • Alors qu'au début de la Première Guerre Mondiale les pires tyrans et génies criminels de l'Histoire se réunissent pour planifier l'élimination de millions d'innocents, un homme se lance dans une course contre la montre pour contrecarrer leurs plans.

Si il y a bien un réal qui aime bousculer les gens avec des films bourrés d’action et terriblement fun c’est bien Matthew Vaughn.

Alors qu’un spin-off sur les Statesman était prévu, l’accueil tiède du mésestimé Kingsman : le Cercle d’Or a calmé les ardeurs du réal.
Mais avant de finir la saga d’Eggsy, Vaughn a des projets et parmi eux, raconter la création des Kingsman.

C’est donc pendant la première guerre mondiale que le récit se place. Permettant de raconter cent ans de Kingsman si l’envie lui prend.
Et il faut avouer que c’est en deçà de mes attentes et sur beaucoup de terrains.
C’est pas mauvais hein, attention c’est même réussi, mais j’attendais vraiment la recette 1914 mais avec les gimmick du premier film.
Et même si le film reprend le même modèle avec une intro accrocheuse (quoique un peu cliché), une présentation des personnages puis une ou deux missions pour conclure sur la bataille finale, The King’s Man se veut long.
Ça tire en longueur, ça étire au maximum pour un concept qui n’arrivera qu’à la dernière minute du film alors qu’on nous lance des clins d'œil tout du long, que ça soit le "trade-mark" des Kingsmen ou les chaussures.

Et je n’ai pas retrouvé de thèmes musicaux marquants, il doit en avoir hein, mais je n’ai jamais accroché. Il y a bien le thème du premier film qui redonne une fois ou deux mais sans plus.
Évidemment je ne compte pas les musiques utilisées dans le combat contre Rasputin qui ne sont que des originales.

Mais si Matthew Vaughn a un talent ; c’est pour sa mise en scène, et si j’ai trouvé le premier tiers du film creux, il est indéniable que la suite du film est bien au dessus. Entre ce combat dantesque avec nos trois protagonistes contre Rasputin et sa danse, l’entraînement entre Shola et Conrad, ou le combat final à l’épée, c’est très précis et très réussi et il est impossible de le nier.

C'est un mélange bizarre car on apprécie le film, mais on à l'impression que Vaughn s'est retenue et n'a pas tout donné, un sentiment de retient suite à l'accueil mitigé de son second opus.

LaMoustache
6
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Films à acheter.

Créée

le 26 janv. 2022

Critique lue 28 fois

LaMoustache

Écrit par

Critique lue 28 fois

D'autres avis sur The King's Man - Première Mission

The King's Man - Première Mission
Plume231
1

Passé décomposé !

Un préquel aux Kingsman, d'accord, je prends. Si cela peut laisser le temps à Matthew Vaughn de rattraper la cata du deuxième volet (non, une grande méchante ne faisant que péter les plombs toutes...

le 29 déc. 2021

61 j'aime

9

The King's Man - Première Mission
SimplySmackkk
7

Kingsman : Le Commencement, retour heureux

En 2015, adaptant le comic-book de Mark Millar, Matthew Vaughn signe avec le premier KingsMan: Services secrets une belle réussite, mêlant une certaine élégance anglaise infusée dans un film aux...

le 30 déc. 2021

39 j'aime

12

The King's Man - Première Mission
lhomme-grenouille
5

The King’s man : première (dé)mission

En cette fin d’année 2021 où les mots « franchises », « remake », « reboot » ou autre « prequel » sont rentrés dans le langage courant du blockbuster hollywoodien, j’avoue qu’ils étaient devenus de...

le 1 janv. 2022

27 j'aime

9

Du même critique

The Night Comes for Us
LaMoustache
6

Critique N°177 : Sleeping Dogs

Au sommet de sa puissance, la Triade indonésienne contrôle 80% des activités de contrebande en Asie du Sud Est. Au sommet depuis des années, les dirigeants de la Triade ont créé une petite formation...

le 23 sept. 2019

5 j'aime

300
LaMoustache
9

Critique N°1 : Une critique parmi 300 autres.

Xerxès règne en maître sur le monde oriental et sur l'empire perse. Leonidas, roi de Sparte décide de lancer une offensive, contre l'avis des personnes situées au dessus de lui, pour éviter que la...

le 9 févr. 2018

5 j'aime

4

Suprêmes
LaMoustache
7

Critique N°415 : De la rue au Zenith.

France, début des années 90. Alors que des affrontements de plus en plus violents entre la police et les banlieues font rage, certains choisissent le hip-hop comme expression de leur révolte. Deux...

le 6 juil. 2022

3 j'aime