Naissance de la mythique agence secrète

J’avais raffolé de Kingsman: The Secret Service et j’avais été très déçue par Kingsman: The Golden Circle, j’appréhendais de voir ce troisième volet et contrairement à beaucoup j’ai vraiment aimé. Kingsman est décidément une franchise pleine de surprise pour le meilleur ou pour le pire et ici, c’est plutôt pour le meilleur.

Avec The King's Man, nous changeons d’ambiance, le film adopte un ton plus sérieux et réaliste que les deux premiers volets. Commençant par un drame familial : la mort d’une mère sous les yeux de son mari et de son fils dans un contexte de guerre. Il continue avec le déclenchement de la première guerre mondiale. J’ai beaucoup aimé le jeu de Tom Hollander campant les trois cousins chacun à la tête de leurs pays au moment de la première guerre mondiale : le roi George V, le Kaiser Guillaume II et le tsar Nicolas II. Il rend bien la personnalité très différente de chacun.

Le film prend son temps avant de nous introduire dans le fameux bureau secret de l’agence secrète. Quand on y arrive, on se retrouve en pays connu ! S’enchaînent alors de nouveau les péripéties les plus folles. Le sommet étant la fabuleuse bagarre chorégraphiée avec Raspoutine, une pure merveille ! Du pur délire !

Quant au « grand méchant » de l’histoire, il reste dans l’ombre et enveloppé de mystère, ne dévoilant son visage qu’à la fin. Ce sont ses sbires qui lui donnent un visage. Les réunions autour de la table me font penser irrésistiblement à Voldemort et ses mangemorts : même climat de pouvoir, de terreur, de volonté mortifère, de cruauté. Cette assemblée est à l’opposé de la table de réunion de l’agence Kingsman où les agents œuvrent dans l’ombre pour la paix dans l’esprit d’Arthur et ses chevaliers. Par contre si l’esprit y est, la table n’est pas ronde pour autant !

J’espère que la saga nous réserve encore d’autres surprises et si possible, d’aussi bonnes et même encore de meilleures !