The lost bladesman (2011) - 关云长 / 100 min.
Réalisateur : Felix Chong - 庄文强 ; Alan Mak
Acteurs Principaux : Donnie Yen - 甄子丹 ; Wen Jiang - 姜文 ; Betty Sun -孙俪 ; Alex Fong - 方中信 ; Andy On - 安志杰.
Mots-Clefs : Hong Kong – Historique – Trois Royaume - Wu Xia Pian.
Le pitch :
Dernières années de la dynastie Han. Afin d’unifier le pays, le général Cao Cao, véritable détenteur du pouvoir derrière l’Empereur, décide d’enrôler le plus fort des guerriers, Guan Yu. Mais ce dernier est un loyal ami de l’ennemi juré de Cao Cao : le chef militaire Liu Bei. Afin de forcer Guan Yu à le rejoindre, Cao Cao projette d’enlever Qi Lan, la concubine de Liu Bei, dont Guan Yu est secrètement amoureux. Après avoir mené les forces de Cao Cao vers la victoire, Guan Yu retrouve Qi Lan. Mais Cao Cao considère désormais Guan Yu comme une menace et envoie ses troupes pour l’anéantir...
Premières impressions :
Je ne connais pas grand-chose du cinéma chinois dont je n’ai vu qu’une petite quinzaine de films à ce jour et très souvent dans des styles différents. Ces derniers temps, un peu lassé des thrillers coréens et des films d’actions à l’américaine, j’ai jeté mon dévolu sur les films à grand spectacle de l’empire du milieu. En effet, j’éprouve un regain d’intérêt pour la Chine et son histoire, particulièrement pour la période des trois royaumes (3éme siècle) que bon nombre d’entre nous ont découvert grâce aux jeux vidéos « Dynasty Warriors ».
Cette époque a vu trois clans s’affronter suite à l’explosion de la dynastie Han : les Wei au nord, les Wu à l’est et les Shu à l’ouest, chaque général de clan se réclamant du trône suprême. Cette période est particulièrement populaire grâce au roman historique Les Trois Royaumes de Luo Guanzhong écrit au 14éme siècle. Avec son lot de héros charismatiques, ses batailles, ses histoires d’amour, ses jeux politiques et ses trahisons, la période est propice à toutes les adaptations et le cinéma n’hésite pas à s’en inspirer. The Lost Bladesman est le représentant d’une tripotée de ces films en costumes et s’intéresse particulièrement à la destinée romanesque du général Guan Yu, interprété par la star Donnie Yen (Rogue One: A Star Wars Story -2016 ; Ip Man - 2008 ; Hero -2002).
Je n’ai aucune idée de savoir si le film est fidèle au roman ou à l’Histoire et je ne sais même pas si The Lost Bladesman est un bon film du genre ou si il se contente d’une recette éculée, mais je dois avouer que je n’ai pas boudé mon plaisir. Le film tatane sévère, les batailles sont grandioses, les costumes étincelants et l’histoire d’amour fait dans le tragique. Si le scénario n’est pas d’une clarté limpide, ce film met une claque à tous les péplums hollywoodiens depuis Alexandre. Alors oui, globalement, The Lost Bladesman a tous les défauts des blockbusters américains mais sa réalisation hong-kongaise apporte un peu de fraîcheur à mes soirées pizza - bières - brainless movie.
Pour conclure, j’ai apprécié le jeu d’acteur, l’image, la musique et les effets spéciaux, mais je confesse ne pas avoir été très regardant. Si vous n’avez jamais testé un film à grand spectacle chinois, The Lost Bladesman fera amplement le taf et remplacera agréablement le dernier Marvel venu. Clairement, nous ne sommes pas en présence d’un film d’auteur philosophique ou d’une grande critique de la société, mais une fois de temps en temps, cela fait du bien d’éteindre son cerveau.