Là, on a typiquement un film d'action de supermarché. Et encore, ce serait un supermarché type hard-discount. Le principe est clair. Essayer de faire percer un catcheur dans l'univers du cinéma. Steve Austin, John Cena, Randy Orton. Autant de loupés de la part de la filiale WWE Studios.
Avec The Marine 3 : Homefront place à The Miz sans que je n'y ai vu une quelconque différence. Aucune expression. Jeu approximatif. Au moins, il évite les plongeons ridicules de Cena dans The Marine qui se prenait pour un athlète aux Jeux Olympiques. C'est dans les fusillades qu'on peut juger ces forces de la nature. Et il n'y a pas grand-chose à en dire. Les méchants, à savoir une bande de mécanos souhaitant se rebeller contre les responsables de la dernière crise immobilière, ont des têtes de méchants. On s'en rend tout de suite compte encore plus facilement que s'ils portaient une énorme pancarte avec écrit "Méchant" dessus.
Retranchés sur leur péniche, ils vont devoir affronter The Miz qui galère, mine de rien, pour sauver sa sœur que ces nuls ont capturée. Tout se passe dans un coin paumé des États-Unis au beau milieu de nulle part et le FBI qui passait par là se résume à deux agents et un ordinateur portable dans un entrepôt pour coordonner les secours.
Heureusement pour eux que The Miz est un Marine. Et pour les simples d'esprits qui se demandent ce que c'est qu'un Marine, une voix-off nous en rappelle la définition avec le drapeau américain flottant au vent.
The Marine 3 : Homefront s'adresse à des spectateurs ayant un QI proche du zéro absolu visiblement. En plus d'être laid techniquement (on dirait presque un film amateur par moment) et fauché et mal joué et, et...sauf si on est fan de The Miz et des retransmissions de catch sur AB1. Ceux-ci, oui, seront aux anges à n'en pas douter.