Tourné à Los Angeles, le film raconte l’histoire d’un boutiquier se faisant braquer et tabasser par un gars (avec une coupe mulet atroce) qui adore tabasser des maîtres chinois. Le disciple de ce boutiquier arrive de Chine et va bientôt se maraver avec monsieur coupe mulet.
Ce film est sur « Nanarland » et pas vraiment pour rien. Parce que ce film c’est un peu de la merde. Il m’a surtout rappelé « Jackie Chan dans le Bronx » au pitch très proche tourné cinq ans plus tard. Sauf que Jackie Chan est beaucoup plus doué en comédie que Jet Li qui, ici, se ridiculise. Qui plus est « The Master » ne se prend jamais au sérieux, le film a assez mal vieilli : surtout les coupes de cheveux et les clichés du chinois immigré, ça fait beaucoup.
En fait Tsui Hark a sans doute écrit le scénario sur trois pages : Jet Li arrive à Los Angeles tataner du méchant à coupe mulet, parce que c’est cela le film. Il apprend à des crétins qui le braquent dès son arrivée à se battre aussi. Le film vaut Seulement pour les combats et parfois l’humour con qui fonctionne (rarement). Si vous voulez voir un film avec de la tatane, un chinois qui débarque aux Usa et défend la veuve et l’orphelin, matez vous « Jackie Chan dans le Bronx » que j’ai découvert à 12 ans et que j’ai vu plein de fois, que je connais par cœur : on as des moments de violence très cru, du Jackie Chan au top.