Celui qui a pensé à faire jouer Ryan Gosling dans un film d’action-comédie doit être nommé génie de l’année. Le charisme du personnage, ses gestes frénétiques ainsi que les diverses mines de Gosling aident grandement à la réussite du film.
Le personnage d’Holland March, un détective de Los Angeles ivre, maladroit mais attachant est engagé par de vieilles dames confuses et inquiètes, pour rechercher des personnes de leur famille portés disparus, généralement, déjà mortes. Son partenaire d’un soir, l’ultra-sérieux Jackson Healy, est joué à la perfection par Russell Crowe (avec un physique très renforcé pour l’occasion) qui gagne sa vie en tabassant les ennemis de ses clients. Qu’est-ce qui pourrait mal tourner lorsque cette paire sort de ses obligations ?
Enormément de choses ! Le film commence très fort et n’arrêtera plus de nous captiver dès la séquence d’ouverture, glorieusement drôle et fixée au rythme de « Papa was a Rollin’ Stone » (The Temptation). Après la mort de la star du porno, Misty Mountains, le duo Healy/Holland entre à la recherche d’Amélia dans un labyrinthe parsemé de morts et manigancé par un pouvoir sombre. Sur leur chemin, ils rencontreront souvent l’aide de la fille de March (Angourie Rice), qui possède une paire de balls deux fois mieux accrochée que celles de son père, souvent en panique.
L’action est anarchique, parfois joyeuse et mène à un effet comique presque surréaliste tant le scénario de l’histoire se voit sérieux, impliquant une ligne directrice floue entre rêve et réalité. Dans cette « comédie noire », Black nous fait découvrir une nouvelle émotion : le « rire choqué ».
Entre un final absolument grandiose, des scènes mémorables et une bande sonore parfaitement adaptée à l’époque qui comprend notamment les grands classiques de Earth, Wind & Fire et kool & the gang ; « The Nice Guys » est le film parfait, incroyablement conçu entre action et comédie, suspens et fou-rire. Les blagues n’arrêtent pas de pleuvoir et on prend un réel plaisir à voir des héros sympathiques, le duo marche extrêmement bien. Le film est rythmé du début jusqu’à la fin, le décor américain et les costumes d’époques sont grandioses, l’histoire est captivante et le film nous plonge constamment dans des situations complètement imprévisibles ! Entre humour et tension, le film arrive parfois même à nous toucher, un florilège d’émotions pour 2 heures de film.
It’s nice, guys