Il ne peut en rester qu'une...

...Et ce sera peut-être Charlize MacLeod née en 1492 dans les hautes-terres d'Écosse. Des siècles durant, elle a attendu l'heure de l'Ultime combat, au terme duquel l'épée qui tranche une tête libére le 'Quickening' la puissance de l'éclair ! ...Ah mais non, il s'agit ici d'Andromache the Scythian, une immortelle qui agit pour la bonne cause et des œuvres caritatives depuis des temps immémoriaux (au moins depuis la guerre de Troie, puisqu'elle fut l'épouse d'Hector, mais la production évoque 4700 av JC ! ). Son but, sauver l'humanité aidée d'une poignée d'élus, un petit groupe d'immortels comme elle. Mais en réalité elle ne le sait pas elle-même, une sorte de guetteur note ses faits et gestes en secret. Modernité oblige, des scientifiques de Big Pharma les pourchassent pour récupérer leurs ADN de jouvence et en faire des cosmétiques miracles.

Basé sur le ComicBook du même nom, que je ne peux comparer ne l'ayant pas lu, nous ne sommes pas très loins d' Highlander pour le contexte ou de Wolverine pour les scènes d'auto-guérison. Charlize très affûtée pour son âge est également coproductrice, son look et son style martial nous rappelle celui d'Aeon Flux. Le tournage n'a pas du être facile avec sa mèche brune qui lui retombe constamment au milieu du visage. Le support Netflix semble ici approprié, en dehors de Charlize, la distribution est un peu trop cheap pour le grand écran. Une suite est clairement annoncée et pourquoi pas une série. Une sorte de tiédeur et un côté série B s'en dégage, mais malgré cela, ça m'a rappelé le bon vieux temps de la série Highlander avec Duncan MacLeod (Adrian Paul), Methos, Amanda et le Guetteur. On s'amuse et il ne manque plus que notre bon vieux Christophe Lambert en caméo !