The old oak est un film simple, dépouillé qui fait se rencontrer deux mondes détruits : l'Angleterre et la Syrie. Derrière ce parallèle simpliste, Loach aborde de front le racisme qui s'enflamme quand on n'a plus que soi-même à détester. Pourtant, c'est quand nos mondes sont détruits et que nous ne faisons rien que le pire l'emporte. Notre apathie nous brise. La réouverture d'une salle commune devient un insignifiant espoir. Loach nous parle de mondes que nous avons laissé se faire dévaster, jusqu'à ce qu'il n'en reste rien, même plus notre solidarité, seulement notre compassion.