Le jour de son départ à la retraite de la police, Jerry est mêlé à une dernière affaire, le meurtre sordide d’une fillette. Gêné par la résolution trop facile fournie par ses collègues, et hanté par une promesse solennelle qu’il a faite à la mère de la victime, il continuera d’enquêter, par ses propres moyens.
Soyez prévenus, « The Pledge » n’a rien d’un thriller haletant. On est davantage dans le drame, et la psyché de ce flic, partagé entre une retraite bien méritée et une affaire qui lui tourne autour. Régulièrement, le scénario et la mise en scène vont mettre de l’ambiguïté sur ce personnage. Cherche-t-il encore volontairement à coincer un tueur, de manière presque hasardeuse ? Ou a-t-il seulement de vieux réflexes alors qu’il semble avoir trouvé la sérénité ?
Jack Nicholson est excellent dans le rôle de ce protagoniste tourmenté. Et il est secondé par une distribution de luxe. Même pour des petits rôles, Sean Penn a fait appel à Sam Shepard, Benicio Del Toro, Harry Dean Stanton, Tom Noonan, Vanessa Redgrave, Helen Mirren, ou Mickey Rourke ! Tandis que le rôle féminin principal est tenu par Robin Wright, étonnement enlaidie, d’autant plus qu’elle était à l’époque la femme du réalisateur…
Par contre l’intrigue romantique entre Wright et Nicholson parait peu crédible, les acteurs et leurs personnages ayant 30 ans d’écart. Néanmoins, le film se rattrape avec un final audacieux et plutôt cruel, qui a semble-t-il divisé son public !