Pour son retour, Jane Campion nous offre une oeuvre posée et contemplative questionnant cette Amérique perdue entre héritage, traditions et évolution. A travers le personnage toxique et fissuré brillamment campé par un Benedict Cumberbatch à contre emploi, nous sommes placés face aux contradictions d'un pays qui se cherche dans une première moitié du 20ème siècle ne laissant plus trop de place aux rêves...
Entre construction d'un nouvel avenir et déconstruction d'un passé auquel on s'accroche, The Power of the Dog met ses personnages face à leur destin, construisant sa dramaturgie avec soin et classicisme. Sans épater car souvent empâté dans ses effets de style, le film nous passionne et pousse à la réflexion jusqu'à sa dernière scène.
Mon retour podcast en impro et sans montage pour plus de détails : Podcast #145 : The Power of the Dog (2021)