Entre ellipses et temps suspendu, sur la corde du désir refoulé se noue la violence. Campion ouvre une fenêtre sur la douleur des hommes.
Tout d’abord une forme de western très contemplatif qui est surtout une tragédie presque shakespearienne …Une femme blessée, une mère et son fils, des hommes complexes, aux désirs refoulés, des secrets bien gardés, des destins dévastés et puis se produit la bascule des événements, avec la puissance dont la réalisatrice a le talent. Tout se mêle alors chez les personnages : l’amour, la violence, la vengeance, et à la fin… Toute la force narrative de Jane Campion pour nous faire ressentir la souffrance des personnages , leurs ambiguïtés entre amour et haine! ”