Marche funèbre
Ce n'est pas très conventionnel, mais commençons par une mise au point entre rédacteur et lecteurs : je fais partie des rares personnes qui n'ont pas aimé Birdman, le précédent travail d'Alejandro...
le 25 févr. 2016
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bouuuuuu, c'est beau, ces reflets bleus, on frissonne, rythmé tout du long par cette fumée s'évadant de la bouche des protagonistes qui vient se perdre dans le grand air du Missouri, j'en ai la goutte au nez.
ouahou, c'est immersif, non sérieusement ces mouvements de caméra ça en jette, c'est chouette, ça prend par là où il faut et surtout ça vous fait un peu tourner la tête, car oui,
oui oui et oui il faut bien tenter par divers moyens de faire un tour de passe-passe technophilique dans mon jargon pour tenter de masquer l’abyme de vide spirituel qui se planque derrière les amazing plans quasi tout du long DU LONG de ce film.
en d'autres termes, un beau corps sans âme.
en bref, un autre produit manufacturé dans une usine cinématographique bien conforme à la production de la pieuse faune hollywoodienne, estampillé par un pseudo artisan réalisateur plus proche de Bay que de Reygadas.
Sinon, si puis-je me permettre je dirais que parfois, ça ressemble à Valhalla Rising en moins bien,
de même, à Jeremiah Johnson en moins bien, et surprenant, à du Mallick, et moins surprenant, en moins et moins bien.
foutre lanterne, un véritable ersatz bon marché, dommage, so sad you know, les premières minutes furent prometteuses, amen.
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Créée
le 18 févr. 2016
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