La grande qualité de ce film c'est que ça chante, son gros défaut c'est que ça chante trop. The Rocky... est savamment rythmé, haut en couleur, loufoque et surprenant. Cela lui permet de rester sur son piédestal de film culte sans trop de souci. Tim Curry est plus que charismatique, il EST le charisme par définition, posture, gestuelle, bouche, regard, timbre de voix. Absolument ahurissant !
Le gros hic de ce film est donc que les numéros chantés sont vraiment trop nombreux, même si fort sympathiques et que cela nuit grandement au scénario qui s'en retrouve réduit à peau de chagrin, jusqu'à une fin réellement ridicule et bâclée. Bon, il est vrai que l'avoir vu à 2h du matin à demi dans le coma n'a pas beaucoup aidé non plus, je le concède.
The Rocky... est vraiment un film hors norme, fruit représentatif et barré de sa génération, apologie des années 70 et de la liberté sexuelle. Et puis voir Susan Sarandon chanter « Touch Me, I Want to be Dirty ! » en se trémoussant sur un Apollon, ça n'a vraiment pas de prix.