The Sadness – La Violence ne résoud rien... mais parfois ça défoule pas mal !
The Sadness est un film taiwannais, réalisé par un canadien du nom de Rob Jabbaz, dont c'est le premier film.
Alors que la pandémie bat son plein dans le monde, un producteur Taiwanais réfléchit à comment en tirer parti. Les films Americains étant tous reporté, il se dit que l'opportunité de faire un gros film made in Taiwan est trop belle pour la laisser passer !
Avec Rob Jabbaz ils vont écrire très rapidement un film avec comme thème la pandémie et tourner le film en un temps record ! (l'argent de la production ayant d'ailleurs été ammassé grâce de la crypto-monnaie et des cam girls, on ne juge pas).
Quand le film sort, c'est une grosse sensation ! Hyper violent, hyper malsain, tout un tas de suprelatif accompagne le film lors de divers projection dans des festivals autour du monde. Avec cette histoire d'infecté, dont le virus semble débloqué une partie du cerveau lié aux pulsions. Ces Zombies 2.0 ne sont que des humains prêts à tout pour assouvir leurs pires fantasmes. (un concept déjà traiter dans les comics Crossed)
Préparez vous à voir quelques séquences assez hardcore et glauque et pas mal d'hémoglobine.
Car c'est de là que nait l'intérêt premier de ce film. Un gros défouloire peut subtil et qui tache ! Rare sont les films de festivals aussi furieux et méchants à atteindre les salles obscures. C'est donc un vrai plaisir d'assister à ce spectacle macabre jouissant, un vrai midnight movie à voir entre potes !
Alors oui, le film a des faiblesses certaines ! Toutes les parties plus calmes sont peu intéressantes et souvent pas très bien joué, avec des dialogues assez pauvre voir proche du nanar
Mais certaines scènes hallucinantes sont assez spectaculaire et méritent à elles seules le visionnage de ce film dont vous ne verrez que rarement au cinéma.
Bien sûre le film étant déconseillé au moins de 16 ans, soyez un peu préparé avant de le voir, mais son côté fun enlève un peu de sa violence pour divertir plus que ne repousser le spectateur.
Un pure plaisir de sale gosse !