Je n'attendais pas forcément beaucoup de subtilité d'un tel film, mais une tonalité premier degré à ce point-là, il fallait le faire. A vrai dire j'ignorais qu'on en produisait encore au XXIème siècle, des comme ça.
Chacun est à sa place (à l'image de Kiefer Sutherland dans un rôle à la "24 heures chrono" ou d'Eva Longoria dans celui d'une potiche insignifiante) et tout est archi prévisible, à commencer par l'identité du traître, qui clignote pratiquement sur l'écran à chaque fois qu'il apparaît.
La seule audace consiste à faire du POTUS un mari cocu, ce qui est amusant, même si le film de l'ex-acteur Clark Johnson ("SWAT") se garde bien de présenter les choses ainsi.
Bon cela dit, "The sentinel" peut faire le job un soir de fatigue, pour peu qu'on soit un minimum amateur du genre. Mais vraiment c'est du déjà vu cent fois, à tous niveaux.