A 17ans, Nicolas semble en pleine dérive, ses parents ne le comprennent plus et lui ne parvient pas à expliquer le mal qui le ronge…
Second long-métrage pour le français Florian Zeller, après son magistrale The Father (2021) qui traitait de la démence sénile, il adapte à nouveau l’une de ses pièces "Le Fils" où cette fois-ci, il est question de dépression adolescente et met en lumière l’impuissance des parents face à leur fils, essayant par tous les moyens de lui venir en aide sans nécessairement y parvenir.
En souhaitant se focaliser uniquement sur le point de vue des parents et par conséquence, rester opaque sur les raisons du mal-être de l’adolescent, le film a tendance à se perdre dans d’innombrables scènes de dialogues (le film affiche 2h au compteur et aurait pu faire l’impasse sur 20 minutes en trop).
Si le sujet s’avère ô combien casse-gueule et difficile, le résultat est bien moins percutant et bluffant qu’il ne l’était avec son précédant film, tant au niveau de la mise en scène qu’au niveau de l’interprétation. Malgré une très sympathique distribution (Hugh Jackman, Laura Dern & Vanessa Kirby), l’ensemble parvient difficilement à convaincre et pire, mon manque d’empathie envers le personnage campé par Zen McGrath fini rapidement par m’insupporter au point de vouloir lui asséner de violentes baffes pour qu’il se ressaisisse… (vous l’aurez compris, je ne serai jamais pédopsychiatre).
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