Elle en pire
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Pour son deuxième long métrage, la scénariste/réalisatrice française Coralie Fargeat frappe un grand coup.
L'histoire raconte la soif d'une actrice devenue has-been de retrouver jeunesse et beauté et de retourner sous les néons et les flash qui ont fait d'elle une star d'Hollywood. Un mystérieux produit miracle lui ai remis contre lequel elle peut pendant 7 jours habiter un corps jeune et beau, comme une version améliorée d'elle jeune, mais elle doit impérativement en contre-partie retourner les 7 jours suivants dans le sien.
De ce pitch qui aurait pu sortir de la tête de Cronenberg, Fargeat dresse le portrait d'un Hollywood macho hideux dans lequel les actrices et acteurs ne sont vu que comme du bétail. Le casting dominé par les performances impeccables de Demi Moore, Dennis Quaid et la magnifique Marguerite Qualley (Moore et Qualley n'ayant pas peur de révéler leurs plastiques en long en large et en travers) s'en donne à coeur joie dans ce mélange réussit de conte satirique noir à l'humour maîtrisé et aux saillies de violences grands guignolesques (surtout le final) assez impressionnantes.
Fargeat connait ses classiques et on peut apprécier, quelques plans dignes de Kubrick, Carpenter, une ambiance lorgnant vers Lynch et Aronofsky dans un sujet Cronenbergien en diable tout en ayant une identité propre. Bref le coup de latte qu'on attendait pas dans une année assez morne et une réalisatrice qui, si elle continue sur cette lancée, pourrait devenir un grand nom à suivre.
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le 15 oct. 2024
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