Le cinéma à toujours été reconnu comme un art à part entière, grâce notamment à sa capacité à montré des actions en mouvement (comparé à la peinture ou la littérature). Seul un style de cinéma s'approche autant de l'art que l'on pourrait dire fixe : le cinéma contemplatif.
Une forme de cinéma réunissant à la fois des plans d'une qualité artistique irréprochable, de musiques classiques formidables et d'une histoire vivante, d'une histoire qui parle de la vie au sens propre.
Ayant toujours été attiré par ce style, j'eu enfin décidé de me lancer dans ce monument signé Terrence Malick, auteur du pas moins célèbre La Ligne Rouge d'un sublime contemplatif déjà bien présent.
Seul problème de ce style, c'est le fait d'appréhender notre entré dans l'univers.
Exemple, les films de Tarkovski, le maître russe. Un cinéma particulièrement lent s'offre à vous, presque autant que Le tango de Satan. Le problème étant donc les conditions de visionnage, nous amenant donc parfois à rentrer totalement dans un univers, comme avec l'excellent Stalker, ou au contraire, comme avec le beaucoup moins bon Nostalghia.
C'est donc un style qui ne doit pas seulement être maîtrisé pour être apprécié, mais calculer. L'un des meilleurs exemple restant Drive, violent et calme à la fois.
Ainsi, le contemplatif offre une palette assez large d'artiste, comme Gus Van Sant et son coté proche des sentiments, Andreï Tarkovski et son coté mystique, ou encore Lars Von Trier et son coté sombre mais artistique.
Et c'est de ce dernier que se rapproche le plus The tree of life.
Lars Von Trier est non seulement connu pour ses plans polémique, mais surtout pour ses introductions à caractère artistique. Si vous avez en tête l'intro de Melancholia, vous pouvez vous imaginer à quoi ressemble le film dont je vous parle.
En effet, The tree of life est un film utilisant une esthétique à la Von Trier, sans le coté obscur, mais avec une touche... de vie. Oui, ce film parle de la vie.
Car le scénario est secondaire dans le film. Cette histoire d'une famille apprenant à revivre après la mort d'un de leurs trois enfants, ces histoires de vies, de mort, n'étant qu'une étape, un prétexte à Terrence pour nous montrer l'univers et ses milliards de merveilles. Une beauté insondé.
Malgré les lenteurs que l'on peut reproché au film, on ne peut dire qu'il manque de beauté.
C'est un tableau contemporain que nous offre le cinéma, comme quoi, l'art peut-être vivant.