Jason Blum reste égal à lui-même et continue de nous produire ses bouses à la pelle (ok, soyons honnête, une prod’ sur trois sort du lot, pour le reste, c’est de la merde prémâchée pour adolescents).
The Vigil (2020) ne se démarque absolument pas de ce qui se fait en matière de film d’épouvante ces dernières années et ne cherche pas non plus à sortir du lot, en dehors de centrer l’histoire au cœur de la communauté juive orthodoxe (seule originalité à signaler).
Le film met en scène Yadov, un quadra de Brooklyn ayant perdu la foi et qui vient tout juste de quitter sa communauté. Ayant des difficultés financières, il accepte le job d’un soir, celui de "shomer", qui consiste (dans la culture juive) à veiller sur un mort la veille de ses funérailles.
On imagine aisément ce qu’il va se produire durant cette fameuse "nuit", pas besoin d’être devin pour flairer ce que va nous réserver le film.
Keith Thomas a ouvert en grand sa boite à malices et à nous servit sur un plateau d’argent tous les ingrédients (poncifs) du genre, entre les inépuisables jumpscares, le parquet qui grince, les lumières qui grésillent, les hallucinations, les tressaillements sous le linceul, … bref de quoi faire frémir n’importe quel ado en manque de sensation forte.
Sauf qu’il en faut bien plus pour nous tenir en haleine que de simplement jouer avec les interrupteurs… D’ailleurs, cela ne semble choquer personne que dans la maison de la vieille dame, personne ne soit foutu d’allumer les lumières ? Elle ne s’éclaire qu’à la bougie ou avec des veilleuses. Vous n’en avez pas marre de ces films d’épouvante où l’éclairage ne semble pas exister ?
Le film se repose essentiellement sur les effets cités plus haut, et s’enlise dans un huis-clos mollasson, porté par une intrigue aussi lénifiante qu’inintéressante.
► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄