The Whale est une œuvre probablement si personnelle qu'elle échappe régulièrement à son spectateur, qui pourrait être tenté de n'y voir qu'une morbide et obscène autodestruction hantée par une frustration religieuse grotesque.
Mais il y a derrière ce huis-clos étouffant, cette expérience extrême et doloriste, angoissée par la fin des temps, ce récit entêtant, bavard et métaphorique d'un mort avant sa fin, une déchirante et béate déclaration d'amour à une humanité capable du meilleur, et, plus intéressant encore, le portrait croisé d'un acteur en pleine renaissance, et d'un auteur torturé, qui creuse encore et toujours ses obsessions.