Comme Still Life, The world est mi fiction, mi documentaire.
Jiǎ Zhāng-Kē n'est peut-être pas un maitre en réalisation, ni le meilleur scénariste.
Ici l'intrigue est fine comme un papier cigarette : les relations amoureuses de couples de salariés d'un parc d'attraction, compromises par les attirances qu'ils ont d'autrui.


Mais le cœur du propos du réalisateur est ailleurs.
- Critique du consumérisme et de l'appât de l'argent.
- Absence de liberté de mouvement et de parole imposée par le gouvernement chinois.
- Femme réduite à l'état de marchandise.
Bref, une oeuvre relativement noire et pessimiste.



Est-ce qu'on est mort ?
Non. On est à peine au début.



Pour apprécier le film, il faudra donc réussir à passer outre les habitudes cinématographiques occidentales :
- un film lent qui utilise principalement des plans fixes, comme autant de tableaux représentant des scènes de vie ;
- une photo aux couleurs atypiques et au grain désuet.


Evidemment pas le film le plus excitant des années 2000.
Mais assurément une oeuvre intéressante (indispensable ?) pour comprendre le contexte vie des Chinois(es).

Raider55
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le 14 avr. 2022

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Raider55

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