Bon kiffe ce Kawaki aka The World of Kanako datant de 2014. Tetsuya Nakashima nous place aux côtés d'un ex-flic alcoolique en mode auto-destruction bouffi de rancœur et de haine, fraîchement contacté par son ex-femme afin de retrouver leur fille disparue.
Alors là on est clairement dans le pur anti-héro au comportement et aux méthodes bien dégueulasses... Et pas qu'un peu ! Un film totalement amoral dans une veine polar hard-boiled bien violent avec un côté pulp (à l'image de son générique d'ouverture) et pop, tout en développant un aspect dramatique des plus sombres. En fait je trouve que le long-métrage réussi à mixer de façon plutôt équilibrée une certaine culture cinématographique japonaise et américaine pour un rendu propre à lui-même et pétaradant.
Réalisation ultra cut épileptique parfois confuse et par moment précieuse, scènes animées, accès et excès de violence, The World of Kanako nous entraîne dans un monde sans concession et dépravé. J'y ai vu pas mal de points communs avec le reste de la filmographie de Tetsuya Nakashima (Confessions, Memories of Matsuko...) dans les thèmes abordés et dans la façon de dérouler le récit. Mélangeant passé et présent afin de développer les protagonistes et la trame à travers un ou plusieurs personnages pour un effet labyrinthique.
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