Je n'ai pas vomi le premier épisode de Thor qui demeure pour moi sympathique et ce, malgré de mauvaises tournures. Et ce personnage tenu par Portman que j'ai toujours du mal à supporter.
The Dark World, c'est cheap. Un pur film de commande, cela se sent. Le scénario est trop paresseux ; et toute l'intrigue en toile de fond n'avance pas d'un iota.
Mais on retrouve dans Thor 2 des choses intéressantes - même si quelques grossièretés hollywoodiennes persistent - un travail de mise en scène plus rigoureux... Puisque Alan Taylor est aux commandes, le même que sur la série médiévale d'HBO, Game of Thrones. Devant le sacro-saint cachier des charges, le monsieur n'atteint pas des sommets, mais il s'en sort convenablement et amène avec lui de bonnes idées.
Classique à en mourir, le plaisir du film se situe dans ce condensé entre action et humour. Dans la droite lignée des autres productions super-héroïques, celle du fils d'Odin rappelle à quel point les personnages de comics se sont imposés dans le paysage du septième art. Ils sont désormais familiers à un public de plus en plus large, et ce public est attiré par la simple perspective de voir un spectacle fun.
Dommage que les acteurs soient sans conviction. Leur chute dans les abysses de la médiocrité est amortie par le rendu visuel, on est plus noyé dans du kitch flashouille (la découverte d'Asgard ne se limite plus au Bifrost et au palais) ; il y a également pas mal de scènes excitantes (souvent celles où Loki est présent. Sans lui, considérez qu'il y a un point en moins dans ma note).
Je n'oublie pas cette scène post-générique qui, à elle seule, fait plus avancer l'intrigue principale que tout le remue-ménage avec les elfes noirs de Malekith.