Autant on capte efficacement le style de la mise en scène, autant on voit pas trop où ça nous mène.
Tir groupé troque son intérêt pour une identité propre, un polar parisien suintant de violence. Le problème, c'est qu'on s'ennuie souvent, on s'énerve parfois. Cette musique jazzy qui s'infiltre partout de manière déraisonnable. Ce Michel Constantin qu'en a absolument rien à cirer. Ce montage narratif un peu hors propos: mais quelle idée de mettre un flashback sur Véronique Jannot qui montre son album photos d'enfance juste avant la scène d'action finale !
Bref, c'est dommage car le film nous plonge dans cette nostalgie des 80's qu'on pourrait rechercher et il faut l'avouer, Gérard Lanvin crève l'écran...