My hurt will go on, and on, and on
Titanic, ou l'histoire du pire parjure que j'aie commis, de mémoire.
Passé à côté de la vague, du raz-de-marée (ha ha ha) en 98, je m'étais promis, juré de ne jamais me compromettre au point de voir ce truc, que je soupçonnais honteusement surestimé, injustement glorifié et tristement culte.
Près de 14 ans plus tard rien n'a changé quant à mon opinion de ce film, mais j'ai plié.
Avant même de savoir qu'il allait ressortir en 3D au cinoche (ouf).
En me disant que quand même, c'était ptet juste de l'acharnement injustifié, allez, après tout, hein ?
Qu'en reste-t-il ?
Un énorme bof malheureusement, comme prévu.
Mater la poitrine de Kate n'aura pas suffi à susciter l'enthousiasme, mais non content d'être morne, guimauve et atrocement prévisible, Titanic est long.
Excusez-moi je reprends.
LOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOONG.
Hormis quelques passages comiques (le fameux mec qui se bouffe l'hélice), on s'ennuie à crever, en attendant que les autres le fassent.
J'vous jure, 2h à attendre qu'ils se prennent ENFIN ce putain d'iceberg, puis plus d'une heure encore à espérer qu'ils meurent le plus vite possible.
L'histoire d'amour, mièvre, use, comme le reste du film, et un peu comme moi des virgules, de ficelles narratives format cordes d'amarrage qui n'auraient sans doute eu aucune peine à retenir ledit navire.
Les personnages ne sont guère attachants, et si l'on excepte un minuscule intérêt historique et un effet "grand spectacle" indéniable, l'oeuvre ne recèle finalement aucune substance.
Pour être honnête je serais sans doute moins critique si, environ un mois après le visionnage, il me restait quelque souvenir un tant soit peu consistant de ce film.
Ce n'est pas le cas.
Juste des impressions, et elles ne sont toujours pas meilleures qu'une fois le clap de fin salvateur entendu.