Succès planétaire, budget colossale, gain au box office faramineux, chef d'œuvre du genre qui a portant connu bon nombre d'adaptations (1912/1943/1953/1958 & 1979), James Cameron tire le jackpot ici, avec Titanic (1997) une version alliant prises de vues réelles (dont de véritables prises de vues sous-marines de l'épave) et numériques (de formidables reconstitutions).
Ce film, l'un des plus cher de l'histoire du cinéma Hollywoodien lors de sa sortie (200 millions de $), a perduré en tête du box office dans plus de cinquante pays et a amassé plus de 2 milliards de $ de recette.
Cameron ressuscite avec brio, ce mythe, cette « légende », ce mastodonte des mers qui se dévoile sous nos yeux avec un tel réalisme et ce, grâce à de splendides effets spéciaux, incrustations et autres jeux de lumières.
Bien sûr, que serait Titanic (1997) sans son casting si riche et si bien choisit, avec Billy Zane, Kathy Bates, Bill Paxton et bien sûr, l'un des couples les plus glamour : Leonardo DiCaprio & Kate Winslet.
Et puis, il y a aussi la mise en scène, cette aventure passionnante et trépidante où se crée une relation touchante et interdite. Puis la tension monte crescendo, lorsque le bateau heurte l'iceberg et s'apprête à sombrer. Le compte à rebours défile et les survivants seront peu nombreux au final (705 passagers sur les 2243 furent sauvés, à cause du manque de canots, de gilets de sauvetages, d'une eau glacée et des secours qui mettront plusieurs heures à arriver sur le lieu du drame). Le final est une course contre la montre haletante et électrisante, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du bateau.
Et enfin, la B.O, celle composée par James Horner, une musique qui ne fait plus qu'un avec le film, sans oublier les 14 nominations aux Oscars dont 11 récompenses, dont bien sûr, celle du Meilleur Film et du Meilleur Réalisateur.
Réalisé 85 ans après le naufrage (qui avait eu lieu dans la nuit du 14 au 15 avril 1912), après avoir redonné ses lettres de noblesse à la 3D relief par le biais d'Avatar (2009), James Cameron a eu l'idée de convertir son film et de le ressortir (en avril 2012, soit pratiquement 100 ans jour pour jour après le naufrage !). Une idée qui était loin de nous déplaire et qui, du point de vue marketing s'avérait être une riche idée. Mais au final, si James Cameron nous avait bluffé avec Avatar, on ne peut pas vraiment dire que Titanic se soit amélioré grâce à la 3D, le film étant dès le départ une œuvre remarquable, ce nouvel ajout apparaît aujourd'hui superflu (mais qui a un coût tout de même : 18 millions de $) et donc inutile, le film se suffisant à lui-même.
(critique rédigée en 2012)
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