Une grande oeuvre d'art majeure dans la filmographie de James Cameron . Mais la sortie en 3d du film
Titanic révéla à la génération montante de la fin des années quatre-vingt dix , un succès inattendu. Le microcosme révélateur du fonctionnement de nos sociétés. Une différence de classes impitoyable atténuée par quelques parcelles de naturel, de spontanéité et d'opportunisme fusionnant inconditionnellement avec le besoin d'exister en côtoyant de véritables perceptions.
C'est donc un film mythique. Tout au long de ses trois heures vingt, Titanic évite habilement plusieurs écueils. Alors que c'est un film le plus cher jamais réalisé, il aurait pu sombrer dans la débauche technologique et l'overdose d'effets spéciaux. Il n'en est rien car, si on devine l'importance du budget, celui-ci est au service du réalisme et sert à reconstituer, dans leurs moindres détails, les décors du bateau disparu, des soutes au salon d'apparat.
Alors que les effets spéciaux servent souvent, ailleurs, à s'affranchir des lois ordinaires de la physique, ils sont ici utilisés exclusivement de façon à montrer, avec une minutieuse exactitude, par exemple comment le bois se fend ou comment le métal éclate. Et puis, il y a le talent du metteur en scène, qui, loin de se laisser griser par la technologie et habite constamment son film, frémissant avec les poutrelles tordues, donnant comme une ultime apparence de vie à l'immense carcasse métallique qui se cabre avant de se briser et d'être engloutie par les flots.
Titanic aurait pu aussi souffrir de conter une histoire dont la fin est connue et peiner à créer un suspense crédible. En ajoutant une intrigue sentimentale et en inscrivant habilement une série de destins individuels dans la tragédie collective du navire en perdition, le cinéaste nous fait espérer que les personnages que nous avons pris en sympathie figureront parmi les rescapés.
Jusqu'à la fin, on espère en effet qu'un ilôt de " happy end " finira par merger au milieu des cadavres anonymes flottant dans les eaux glacées de l'Atlantique Nord Ce n'est pas tout à fait ce qui arrive, mais le spectateur y trouve on compte, car les fins les plus attendues et souhaitées sont rarement les plus satisfaisantes. Maître dans l'art de nous faire pressentir un dénouement pour mieux déjouer notre attente, James Cameron ne cesse de nous proposer des grilles conveues qu'il fait ensuite voler en éclats.
Il en est ainsi du manichéisme qui, au début, semble être la marque du film: les passagers pauvres sont aussi chaleureux, gais et généreux que les riches sont égoïstes, cyniques et méprisants. C'est sommaire et classique, mais efficace: au moins, on n'a pas de problèmes de repérage et on sait où sont les bons et où sont les mauvais. Puis, au fur et à mesure que l'on avance, le tablau se nuance, et, au seuil de la mort, les êtres se révèlent dans la nudité de leur âme: la morgue aristocratique peut devenir dignité stoïque, la discipline sacrifice... et la lâcheté rester la lâcheté.
Nous sommes en 2012 . La sortie de Titanic , arrive une nouvelle fois sur nos écrans , ainsi , d'une part le revoir sur nos écrans est un immense plaisir et de le faire voir aux plus jeunes sur un grand écran et pas un écran de télévision qui rend le film plus subtil aux yeux des plus jeunes mais aussi le fait de le voir en trois dimensions qui le rend plus réaliste . Bien sûr , à sa ressortie dans les salles obscures , le film a subit un traitement technologie qui a pris des années pour avoir un résultat concret . Le film a été retravaillé au niveau des images , et elles sont devenue encore plus sublimes qu'auparavant . Quant à la 3d , telle fut ma déception en sortant de la salle .
La 3d ne faisait qu'irriter nos yeux et à rendre quelques images floues permettant de moins apprécier le film . Si vous êtes passer à coter de ce chef d'oeuvre , je vous le conseille immédiatement mais pas en trois dimensions .
My heart will go on !