Objectivement, Top Gun tient plus de la série B que du blockbuster : son scénario invraisemblable a dû être écrit sur un coin de serviette de table, son intrigue est aussi complexe qu'une lampe halogène, et la caricature dont fait preuve la distribution des rôles est tout simplement consternante. Je n'aborderai même pas le « maquillage » d'avions américains en jets soviétiques à faire hurler de rire les puristes de l'aéronautique. Alors oui, le réalisme a été sacrifié sur l'autel du dieu spectacle et peut-être que ce n'est pas plus mal, après tout, nous sommes au cinéma... Le résultat est un clip d'1 heure et 50 minutes au rythme survitaminé, aux prises de vue époustouflantes, accompagné d'une bande-son rock-fm inoubliable. Bref, Top Gun c'est le La fureur de vivre des années 80, le film culte de toute une génération.